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Historique



Des lieux de mémoire chargés d'histoire

Lieu de repos des morts, parfois attenant à un lieu de culte, le cimetière est considéré comme une « terre sacrée ».

 

La violation de tombes était sacrilège chez les Burgondes ou chez les Wisigoths.

 

Cet espace funéraire apparaît au Moyen Age et se distingue du champ funéraire préhistorique qui n’a pas de monuments, et de la nécropole antique nettement séparée des lieux de culte.

 

Des lois contre la destruction la violation et l’atteinte aux sépultures ont été promulguées par les empereurs chrétiens, comme l’empereur Constant qui en 356 promulgue une loi « contre la destruction des tombeaux ». Ces interdictions existaient déjà dans le droit romain. 

 

En 585, le concile de Mâcon interdit de déposer de nouveaux morts dans une tombe tant que les anciens occupants ne sont pas encore décomposés.

 

Dès le Vè siècle, le cimetière, à l’instar des églises, est un refuge où il est interdit d’y capturer un fugitif qui se réfugie dans son enceinte.

Des origines au Moyen-Age

Les premières traces de sépultures remontent à la Préhistoire. Nos ancêtres enterraient leurs morts avec des objets du quotidien, peut-être en signe de respect ou de croyance en une vie après la mort.

 

Les Égyptiens de l'Antiquité étaient particulièrement attachés à la mort. Ils construisaient de vastes nécropoles, pour accueillir les pharaons et leurs proches. Les momifications et les tombeaux richement décorés témoignent de leur croyance en une vie éternelle.

 

Les Grecs enterraient leurs morts à l'extérieur des villes, dans des lieux sacrés. Ils avaient des rites funéraires précis et organisaient des jeux funèbres en l'honneur des défunts.

 

Au Moyen Âge, les cimetières paroissaux étaient souvent situés autour des églises. Les défunts étaient enterrés près du lieu où ils priaient, dans l'espoir d'être plus proches de Dieu.


Les personnages importants étaient souvent inhumés à l’intérieur des églises.

Les grands changements du XVIIIe et XIXe siècles

Les problèmes d'hygiène : Avec l'urbanisation, l'augmentation de la population favorisant une propagation rapide des maladies, les cimetières situés en centre-ville posaient de sérieux problèmes d'hygiène.

 

Au XIXe siècle, de nombreux pays ont décidé de créer de grands cimetières en dehors des villes. Le Père-Lachaise à Paris en est un exemple célèbre.


Ces nouveaux cimetières étaient plus vastes, plus verts et plus éloignés des habitations.


Au XIXe siècle, les cimetières ont évolué vers des espaces verts aménagés, avec des allées arborées et des monuments funéraires plus discrets.

L'époque moderne

Avec la séparation de l'Église et de l'État, les cimetières ont perdu leur caractère exclusivement religieux. 


De nouveaux cimetières laïcs ont été créés, offrant une plus grande diversité de rites funéraires.

Des lieux d'art et d'histoire

Les cimetières sont bien plus que de simples lieux de sépulture. Ils sont des témoins de notre histoire, de véritables archives, révélant des informations sur les personnes qui y reposent et sur la société de leur époque, de nos traditions et de notre rapport à la mort.


Les monuments funéraires sont souvent des œuvres d'art, témoignant du talent des sculpteurs et des architectes qui font de certains cimetières de véritables musées à ciel ouvert.



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